Gisberta

...............GISBERTA
les 13 mineurs condamnés entre 11 et 13 mois d'internement

Le tribunal des familles et mineurs de Porto ( TFMP) a condamné aujourd hui les 13 mineurs impliqués dans les mauvais traitements au trans Gisberta , trouvée mprte dans le puit d'un édifice , les peines sont de 11 a 13 mois d'internement en centre éducatif.

Le tribunal des familles et mineurs de Porto ( TFMP) a condamné aujourd hui les 13 mineurs impliqués dans les mauvais traitements au trans Gisberta , trouvée morte dans le puit d'un édifice , les peines sont de 11 a 13 mois d'internement en centre éducatif.

Le tribunal a divisé les condamnations en 3 groupes de mineurs avec des peines différentes.

Un premier groupe , de 6 a été condamné pour crime de offences á l intégralité physique et d'intention de crime de profanation de cadavre .

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Le second groupe , de 5 mineurs , a été condamné pour crime d'offence a l'intégrité physique , et ont été prises des mesures d'internements en centre éducatif d'une durée de 11 mois.

Le troisiéme groupe , constitués de 2 mineurs , fut condamné par le tribunal pour crime non assitance a personne en dange, a été pris comme mesure l'accompagnement éducatif pour une période de 12 mois.

communiqué :

Indépendamment de la décision de justice rendue aux adolescents qui ont reconnu avoir commis plusieurs crimes entrainant la mort de la Transexuelle Gisberta, le système judiciaire portugais vient de se donner le coup de grâce avec ce cas qui faisait suite à bien d'autres, également du domaine public.

C'est une honte pour le système judiciaire portugais, pour les portugais, pour le pays, et pour l'europe !

Jo Bernardo

Combien vaut une vie trans au Portugal ?

Meurtre de Gisberta déculpabilisation par le systéme judiciaire comme étant : " une plaisanterie qui fini mal "

En février 2006, Gisberta Salce Júnior fut brutalement et sauvagement battue violée répétitivement pendant trois jours par un groupe d'adolescents.

Une partie d'eux appartenaient a une institution gérée par l'église catholique , partiellement financée par l'état Portugais : les offices de Saint josé.

Gisberta était une sans-abris. Ces faits se sont passés à Porto, dans un immeuble en construction, ou elle séjournait . Apres deux jours de sevices où elle faillit être brûlée vive, les jeunes voulant se debarrasser du corps ainsi, elle est jetée dans un puits profond, rempli d'eau. Elle y mourra noyée.

Les 13 adolescents , agés entre 12 et 16 ans , furent découverts parce que l'un d'eux a raconté ce que c'est passé. Ils devinrent officilement les accusés.

Les informations à l'intention du grand public emanant du procès sont à l'heure d'aujourd'hui quasi nulles voire meme peu transparentes.

Des discours aussi incohérents qu'absurdes sont de l'ordre de: "Ce sont des enfants , ce fut une plaisanterie qui a mal tourné ".

Des déclarations comme celles lá ont amené la commission des droits humains de l'ordre des avocats a émettre un communiqué public qui critique la conduite du jugement.

Une plaisanterie de mauvais goût puisqu'il n'y avait, soit-disant, pas l'intention de donner la mort de la part des agresseurs

Ce qui est totalement faux car il fut prouvé, durant les débats, qu'avant d'être lancée dans le puits , Gisberta a demandé a etre conduite á l'hopital.

Il n'y a donc aucun doute possible que ses bourreaux savaient qu'elle était vivante et qu'ils allaient la tuer en la jettant dans le puit.

Aprés néanmoins avoir rejeté l'idée de brûler Gisberta a cause de l'odeur et de la fumée, ils ont choisi le puits en espérant qu'elle coule.

Déjà pour des sources faisant partie de la justice portugaise , c'est trés grave et irresponsable, de qualifier un tel acte comme des actes d'une "plaisanterie" en connaissant le dénouement de l'histoire avec une mort violente .

En plus on n'entrevoit pas comment peut se maintenir la these d'homicide non prémédité si initialement est prévalue la thése dissimulation de cadavre , jugant que Gisberta était morte noyée.

Ègalement "risible", est le fait qu'aprés avoir repoussé la thése de la mort causée par les infirmités de Gisberta ( sero positivité, hepatite tuberculeuse et toxico dependence ) il est tenté maintenant de convaincre l'opinion publique que la victime n'est pas morte á cause des tortures qui lui furent infligées pendant deux jours mais par noyade.

C'est un fait que Gisberta est morte noyée, mais

apres telle violence répétée et continue , il n'y a rien de surprenant qu'elle n'ait plus la force de nager entre le moment de sa chute et la decouverte de son corps.

Mais le simple fait de n'avoir pas fui, ou recherchée de l'aide durant ces 2 jours de violences revéle l'état d'extréme faiblesse physique dans laquelle Gisberta fut abandonnée aprés son agression.

La cause de la noyade de gisberta est directement liée avec les agressions dont elle fut victime , et en fait partie intégrante .

Soutenir , comme le fait le ministére public , que ce fut l'eau , et non les jeunes qui tua gisberta , est tellement incongru comme si l'on disait que maintenir la tete de quelqu un dans l'eau jusqu a la mort , n'est pas un crime mais bien une noyade.

ègalement discutable la mesure prise par le ministére public pour au moins l'un des adolescants : l'obligation d'aller aux cours assidûment . Il n'existe déjá pas une loi qui oblige d'etudier jusqu'a la 9º année. Ce qui existe est une mesure pénale. Nous ne prétendons pas crucifier aucun adolescent accusé , mais il s'agit la d'une mesure nulle et extrémement controversable .

Nous pouvons seulement desapprouver et condamner énergiquement la manière dont le ministére public s'est occupé de ce procés, ainsi que le restant du systéme judiciaire et politique qui a permis et accepté tout cela.

Pour qui a suivi ce cas avec un minimum d'attention , la sentence est ce que l'on attendait : une déculpabilisation presque totale, pour laquelle le Portugal devrait en venir á être confronté internationalement.

On ignore s'il y a eu des pressions de l'église ou d'autres cadres de la société , mais il est supposé que la justice est á l'abri de toutes pressions. C'est avec cette impressipon que nous restons ? non !

Comprenons comment le ministére public déconsidére un homicide motivé par une haine transphobe au point de le transformer en un cas de simple agression ? NON !

Comment peut on espérer que le systéme judiciaire portugais soit crédible avec un exemple comme celà ? C'est ca la justice ? Ou est ce que la justice fonctionne pour certains ? Il existe finalement des citoyens de seconde classe , fils et filles d'un Dieu moindre .

Le cas se serait il déroulé de cette maniére parce qu'il s'agit d'une femme transsexuelle ?

Ce serait il deroulé ainsi car c'était une sans-abri? Une toxico dépendante , avec la tuberculose , l'hépatite et séropositive ? Ces personnes ne devraient elles pas toutes jouir des mêmes droits, de la même protection sociale , légale et judiciaire comme l'ensemble des citoyens ?

C'est pour celà que nous répétons L'URGENCE DE L'INCLUSION DU DROIT DE GENRE DANS LA CONSTITUTION ET DANS LE RESTE DE LA LÉGISLATION CONTRE LES CRIMES MOTIVÉS PAR LA DECRIMINALISATION , comme il arrive aujourd'hui avec "l'orientation sexuelle"

comme un ensemble de lois similaire à "gender Recognition Act' britânica, et des mesures concrétes et assumées par l'état pour une éducation

contre les préjugés et les descriminisalisations

omme un ensemble de lois similaire à "gender Recognition Act' britânica, et des mesures concrétes et assumées par l'état pour une éducation

contre les préjugés et les descriminisalisations

pour qu'il n'y ait plus de "Gisbertas"

Pour que l'on ne doute plus du systéme judiciaire

Pour l'égalité , contre un grave irrespect des droits humains au Portugal , cautionné par la justice

Lara Crespo, activiste trans

Eduarda Santos, activiste trans

Jo Bernardo

Stephan Jacob , activiste trans

Marcha e contra marcha orgullo 2008 Buenos Aires

Vidéo sur le mouvement trans qui a initié une action la veille de la marche une veillée jusqu'à 3 heures du matin nous étions la veille une cinquantaine de personnes ( 3/4 trans ) , la contre marche ( pendant la marche )aux cris de la bas la dictature , l'église a la poubelle on tue des travesties sous votre nez , des slogans féministes et pour l'avortement .

La veille c'était surtout des trans , et la contre marche durant la marche la visibilité trans n'était pas forte, la visibilité était plutôt contre l'église et le capitalisme et le % de trans dans la contre marche pendant la marche était très minime par rapport a la veille.